mardi 14 mars 2017


Après des mois de pause (presque un an en fait), j'ai eu envie de refaire un tour sur mon petit blog, envie de vous retrouver. 

Je n'avais rien prémédité, ni d'arrêter, ni de revenir vers vous ce matin. L'année passée, alors que j'avais encore un millier d'idée d'articles en tête, que je prenais réellement plaisir à écrire ici, je me suis réveillée avec l'envie furieuse d'arrêter le blog. Comme ça, du jour au lendemain.

Je n'arrivais pas à écrire un article de fin, ou même de pause, puisque j'étais absolument incapable de m'expliquer les raisons de ce soudain arrêt. Pourtant sans projet de revenir, je n'arrivais pas non plus à supprimer mon blog. J'étais comme bloquée, incapable d'amorcer la moindre initiative dans un sens ou dans l'autre.

Et finalement, ce matin, j'ai eu l'envie compulsive de vous retrouver. Je crois que j'ai enfin compris pourquoi je n'arrivais plus à écrire. Insidieusement, je me suis perdue dans le monde du blog. Perdue dans la professionnalisation de ce qui, dans mon cas, n'est qu'un hobby.  Parce qu'on a beau se dire que c'est juste un plaisir, on ne peut s'empêcher de comparer son propre blog à d'autres, beaucoup plus pros.

Ainsi, on commence à augmenter ses exigences en matière de graphisme, on s'amuse à regarder les statistiques grimper, on s'astreint à un rythme de publication, certes  peu soutenu, mais difficile à concilier avec une vie professionnelle, personnelle et familiale. On se prend au jeu, on refuse une sortie pour sortir un article à l'heure et on s'enferme progressivement dans un monde virtuel au détriment du monde réel.

Progressivement, ce blog que je voyais comme un exutoire est devenu une contrainte.

Certains voient le terme "blogueuse" comme quelque chose de péjoratif. Au contraire, pour moi, blogueuse est devenue un métier à part entière. Il nécessite des connaissances, des savoir-faire que je suis loin de maitriser et surtout un dévouement à ce projet, autant en temps qu'en terme de choix de vie. 

Alors non, pour ma part, je ne suis pas une blogueuse. Je tiens un blog, c'est différent. Et croyez-moi, cette petite distinction, insignifiante pour certains, change énormément la perception que je peux avoir de cette activité qui, dans mon cas, restera juste ma petite cours de récréation, dans toutes ses imperfections.

Je ne sais pas quelle suite je donnerai à cet article. Vais-je reprendre mon blog de manière plus assidue ou non? Je n'ai pas de réponse à cette question, mais ce que je peux déjà vous dire, c'est que j'ai pris un réel plaisir à écrire cet article. 

Et le reste, on s'en moque non? 

jeudi 21 avril 2016

Vous n'avez jamais remarqué qu'il manque un mot à la langue française ? Notre génération 2.0 a de toute évidence surpassé l'évolution de la langue et je me retrouve bien embêtée lorsque je veux démarrer cet article. Cet article, il parle de « Paranoia » de Mélissa Bellevigne. J'ai longtemps cherché à qualifier cette dernière, est-ce une amie, une copine, une simple relation, ou juste un écran de fumée ? Comment qualifier une relation lorsqu'elle est unilatérale ?

Comprenons-nous bien, Mélissa, comme chaque youtubeurs/blogueurs que je suis, nous donne à sa façon une part d'elle-même. Une part que j'ai appris à connaître, à aimer aussi. C'est une relation plutôt étrange car si la jolie rousse sait qui je suis, elle ne me connait pas autant que j'ai pu apprendre à la connaître à travers ses vidéos ou ses écrits au fil des années. Pourtant, je la retrouve quotidiennement avec joie, me réjouissant de ses bonheurs, m'inquiétant de son bien-être et de celui de sa famille. Est ce que ça en fait une copine, une cyber-copine ?

C'est parce que cette forme de relation est née, tout comme avec une poignée d'autres personnes sur la blogo, que je ne voulais pas parler ici de son livre. Cette relation, je le savais, m'enlèverait toute objectivité. Je me devais pourtant de lire son roman, un peu comme on encourage une amie lorsqu'elle concrétise ses rêves, comme un soutien ou un remerciement pour ce qu'elle m'apporte au quotidien. Mais c'était mon petit secret. Je voulais garder mon avis pour moi.

Et pourtant, après avoir refermé le livre de la jolie Melissa, il m'a semblé impensable de ne pas vous en parler, simplement parce que j'ai été profondément touchée par ce livre. A ceux qui, comme moi, craignent de ne pas pouvoir faire abstraction de Melissa au profit de l'histoire, sachez que c'est réellement une fausse idée. Les personnages sont terriblement attachants, l'histoire est absolument envoûtante. Je me suis laissée embarquer très vite en fait.

Quand je l'ai reçu, je me suis autorisée à lire une page, une seule en attendant de finir un autre roman que j'avais déjà commencé. Finalement, le premier chapitre entier y est passé. Puis le deuxième. Et ainsi de suite. Je n'arrivais plus à décrocher de l'intrigue, à tel point que j'y pensais à mon travail, impatiente de rentrer pour relire quelques pages.

Le problème de ce livre, c'est qu'il est tellement agréable à lire (j'ai d'ailleurs été bluffée par la plume de Melissa), tellement captivant, que la fin arrive bien trop vite à mon goût. Alors c'est vrai, j'aurais aimé que Melissa développe un peu plus le personnage de Lisa et sa relation très compliquée à la maternité. J'aurais également aimé que Judy nous décrive ses sentiments actuels, alors qu'elle est à l'hôpital, ce qu'elle ressent par rapport à ce bébé. Je dois dire en toute objectivité que ces points m'ont manqué dans le déroulement de l'histoire, ce qui m'aura laissé un petit goût d'inachevé.

Je sais que la fin du livre soulève bien des débats puisque sans trop en dire, ce roman connait une fin ouverte, propice à l'imagination, à l'interprétation de chacun. Je ne sais pas vraiment quoi en penser en fait. J'ai personnellement trouvé que la fin semblait un peu précipitée, comme si les choses arrivaient trop vite. En fait, ça m'a fait penser aux fins de saisons des séries américaines. Alors si tome 2 il y a, je trouve cette fin absolument géniale parce qu'il est évident que le lecteur, moi la première, rachètera le deuxième volume aussi vite que possible. En revanche, si nous ne devons plus retrouver nos personnages, il est vrai que la fin, bien que très réussie, me laissera toujours une petite frustration.

Mais très honnêtement, Melissa a réussi son pari, son roman est une petite merveille et c'est bien la première fois depuis ma lecture des « Harry Potter » (qui n'a absolument rien à voir, on est d'accords) que je me retrouve à ce point passionnée par l'intrigue et l'univers d'un roman.

Je l'ai déjà dit à Melissa en privée, mais je pense sincèrement qu'elle a un sacré avenir en tant qu'écrivain. Et je vous encourage vivement à aller la découvrir ou à venir me donner vos avis sur ce livre si vous l'avez lu! 

A bientôt les amis! 

dimanche 10 avril 2016

Bonjour à tous,

Aujourd'hui est un jour un peu particulier puisqu'il y a environ 1 an, j'ouvrais ce blog. Je me rappelle avoir lu à cette occasion de nombreux articles expliquant que la plupart des blogs ne dépasse pas l'année d'existence. J'ai encore du mal à le croire mais nous avons passé ce cap!
Ce petit post est donc l'occasion de vous remercier pour toutes vos visites, vos commentaires et votre bienveillance. Aujourd'hui, beautycookandco, c'est 10400 visites, plus de 50 articles et 329 commentaires publiés. C'est peu pour certains mais énorme pour moi. Et tout ça, c'est grâce à vous.

Alors, pour vous remercier de votre fidélité, j'ai décidé avec un peu de retard d'organiser mon premier concours.

Je vous propose donc de gagner le rouge à lèvres "Revolution Sheer" de Urban Decay, en teinte Anarchy d'une valeur de 22 euros.

Pour participer, rien de plus simple. Il vous suffit de remplir le formulaire ci dessous.

Conditions de participation:

- Vivre en France
- Etre majeur
- 1 seule participation par personne

Les informations resteront évidemment confidentielles.

Le concours se terminera le 19 avril à minuit! Je contacterai la gagnante par email et annoncerai ici qui a remporté le joli lot!

Alors, ce premier concours, qu'en pensez-vous?

A bientôt les amis!
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Edit: Le tirage au sort a eu lieu et c'est Julie  qui a remporté ce concours! Félicitations à elle et à bientôt pour un autre concours! 

dimanche 3 avril 2016

Bonjour à tous,

On se retrouve aujourd'hui pour parler d'un rouge à lèvre. Il y a quelques mois, Monsieur BCC se jetait à l'eau et franchissait la porte d'un magasin Lush pour m'offrir un joli rouge à lèvre. Il est temps maintenant de vous dire ce que j'en ai pensé.



J'ai donc ce rouge à lèvre dans la couleur « force », un vrai rouge très frais, idéal pour l'été. Et si j'ai été totalement conquise par la couleur, je ne sais pas pour autant si je vous le conseillerai. 

Ses points forts :
  • Une couleur superbe, un rouge intemporel portable autant l'été que l'hiver.
  • Sa texture est plutôt hydratante et franchement très agréable à porter .
  • Il cache plutôt bien les petits défauts des lèvres.
  • Il n'a pas d'odeur ni de goût, ce que j'apprécie tout particulièrement pour un rouge à lèvre.
Ses points faibles :
  • Sa tenue. S'il ne file pas dans les plis des lèvres, il met en revanche un temps infini à sécher. Du coup, il suffit que votre doigt frôle votre bouche pour se retrouver barbouillée de rouge à lèvre. Idem lorsque l'on boit, mange... etc. C'est vraiment ce qui m'empêche de le mettre plus souvent, puisque, maladroite comme je suis, j'ai tendance à retrouver du rouge à lèvre un peu partout après.
  • Son application. En règle général, j'aime assez ce mode d'application. Cela dit, la texture du rouge à lèvre étant assez épaisse et l'applicateur un peu grossier, difficile de ne pas ressembler à un clown en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. A réserver donc à des mains expertes !
La grande question du début était « est ce que je vous le conseille ? ». A un prix moins élevé, j'aurais dit oui. Mais à presque 18 euros le rouge à lèvre, j'attends personnellement un peu plus de qualité. Ni flop, ni top, c'est un bilan plus que mitigé que j'en retire.

Et vous alors, l'avez-vous déjà essayé ? Est ce que ce produit vous tente ?


A bientôt les amis !

dimanche 27 mars 2016

Bonjour à tous,
On se retrouve aujourd'hui pour parler de mes articles coup de coeur. On entend trop souvent parler de la blogosphère en mal. Alors, pour conjurer le sort, j'ai eu envie de partager avec vous cinq articles de blogueuses de talent, des articles que j'aurais sincèrement aimé avoir écrit tant ils m'ont ému, intéressé ou impressionné.



Etre végétarienne : le jour où j'ai respecté mes envies. 

Pour commencer, je voulais partager l'article de Florence, du blog la-mouette sur la façon dont elle est devenue végétarienne. Alors, loin de moi l'idée de dire que tout le monde doit être végétarien, mais j'ai trouvé son article intelligent et réfléchi. Je crois pouvoir dire sans me tromper qu'il a probablement nécéssité beaucoup de travail. Si Florence passe par là, je voulais lui dire que son travail n'est pas vain puisque sans me rendre complètement végétarienne, il a considérablement changé mon rapport à la consommation de la viande! Merci à elle!

Un mois, maman.

Le deuxième article que j'avais envie de vous montrer, c'est celui de Laura du blog Loucarnet qui retrace avec nous son premier mois de maman. Bien écrit, simple et touchant à la fois, il accompagne à merveille les photos toutes douces de son adorable bébé. J'ai beaucoup aimé cet article tout en simplicité et en douceur.

Du strass, des paillettes, du champagne.

J'avais aussi envie de parler de l'excellent article de Melissa du blog Goldenwendy qui décrit sa soirée pleine de paillettes dans la capitale. Je n'ai jamais assisté à ce genre de soirée. Et pourtant, cet article a fait écho à mes propres expériences, me rappelant, dans un autre registre, les soirées étudiantes auxquelles je refusais d'aller puisqu'elles provoquaient en moi les mêmes sentiments que Melissa à cette soirée. Je trouve que cet article transmet un chouette message parce qu'en extrapolant un peu, j'espère que certains se sentiront moins obligés de participer à ce genre de soirées quand ce n'est pas forcément leur truc.

En tête à tête avec soi même, recette d'une soirée cocooning réussie

Et puisque l'on parle de Melissa, je dois aussi partager le très bon article de Charline du blog unecheapfille qui nous décrit une soirée cocooning parfaite. De la musique, un bain, un film, de la nourriture et du thé, rien de bien nouveau. Et pourtant, sa plume et son humour m'ont fait passer un excellent moment. Je me suis totalement reconnue dans ce descriptif, et je suis même retourné le relire lorsque j'ai pu avoir une soirée à moi!

Mille-feuille de crêpe au saumon pour la chandeleur.

Enfin, parce qu'il nous faut bien un coup de cœur culinaire, j'ai récemment flashé sur la recette de Anais du blog anaiscassisframboise qui nous livre sa recette d'un mille-feuille de crêpe au saumon qui a l'air absolument divin. En dehors de cet article qui parle de lui-même, je dois dire que je suis un peu jalouse de Anais qui a un talent incroyable. Je découvre son blog petit à petit et je dois dire que j'en suis assez émerveillée!

Et vous alors, quels sont vos articles coup de cœur? Et si vous tenez un blog, quel est l'article dont vous êtes le plus fier?

A bientôt les amis!

Nb: il s'agit ici des photos réalisées par les auteures de ces articles, dont j'ai évidemment obtenu l'autorisation avant de publier! 

dimanche 20 mars 2016

Bonjour à tous,

On se retrouve aujourd'hui pour parler d'un sujet bien plus léger que le dernier article qui a d'ailleurs trouvé un accueil chaleureux auquel j'étais loin de m'attendre! Un tout grand merci pour ça!

Aujourd'hui, on va donc parler de mon rituel cheveux, la façon dont je les entretiens puisque tout ou presque a changé, ayant décidé devant ma tignasse abîmée de reprendre les choses en main et de passer à des produits plus naturels.



Le Shampoing
Si vous avez suivi cet article, vous savez que je partais de très loin, ayant l'habitude de me laver les cheveux (au moins) une fois par jour, ce qui a eu pour effet d'entretenir le cercle vicieux des cheveux gras et me rendait littéralement folle. Maintenant, je les lave trois fois par semaine: le samedi, le lundi et le mercredi. Pour certains, ça parait peut-être encore beaucoup mais pour moi qui passe mes journées avec de l'huile de massage sur les mains, ça relève de l'exploit.

J'avais l'habitude d'utiliser un shampoing de la marque "le Petit Olivier", que je ne trouvais pas encore assez clean, malgré son efficacité indéniable. Je suis donc passée à la marque "Douce Nature" pour cheveux normaux. Bio, sans sulfate, fabriqué en France et pas très cher, il avait tout pour me plaire. Si au début, je n'ai pas franchement été séduite, un peu surprise qu'il ne mousse pas plus et que les cheveux ne glissent pas sous mes doigts aussi facilement qu'avec un shampoing classique, je me suis vite laissée emporter par son parfum hyper frais et son effet sur mes cheveux au bout de quelques lavages. Je les sens plus aériens, les racines me semblent plus saines et ils ne graissent plus qu'en petite quantité. Une vraie belle découverte que je vous conseille les yeux fermés.

A ce shampoing, j'associe l'après-shampoing "Lavera" pour cheveux secs ou abimés. Egalement bio, sans silicone et dotée d'un parfum très agréable, floral et sucré à la fois, je l'ai tout de suite adopté (contrairement au shampoing lavera auquel je ne me suis pas habituée). Il renforce réellement les cheveux, les rend brillants, doux et facilite énormément le démêlage.

Enfin, je termine mon shampoing par le spray Uniq one de "Revlon". Ce produit, c'est une vieille habitude que j'ai conservé. Mais je ne le rachèterai probablement pas. Pratique, il fait bien son job, mais il ne cadre pas dans mon optique d'utiliser des produits à la composition clean. Je devrais donc, dès la fin de ce flacon, arrêter et je cherche maintenant un produit "équivalent" un peu plus sain. D'ailleurs, si vous avez des conseils, je suis preneuse.

Entre les shampoings
Même combat que le précédent produit, c'est vraiment pas le produit à la composition la plus clean du monde. Mais celui là, je ne pourrais vraiment pas m'en passer: mon shampoing sec "Batiste". J'ai testé de nombreux autres produis, mais je reviens décidément toujours à celui là. Je ne l'utilise qu'une à deux fois dans la semaine mais il faut reconnaître qu'il a parfois le don de me sauver la vie. Vraiment un indispensable. En revanche, il assèche beaucoup les racines, ce qui n'arrange pas les cheveux, on est d'accord. A terme, j'aimerais arriver à ne plus l'utiliser.... mais là, je crois que je rêve un peu !

En matière de soin, je n'utilise qu'un seul produit : de l'huile de coco (bio qui plus est!). C'est sain, ça régénère le cheveux à merveille, ça sent bon, c'est économique (5 euros, et ça dure quelques mois), un vrai coup de cœur. J'essaie de l'utiliser environ deux fois par mois sur mes pointes avant mon shampoing. Je le laisse agir si possible quelques heures pour un effet brillant plutôt bluffant. Le bémol? Ce n'est pas très simple à rincer. Autrement dit, si on se loupe, ça donne une impression cheveux gras plutôt déplaisante. Enfin, ce sera tout de même vite oublié au prochain shampoing.

Enfin, parce qu'on ne le dit pas assez, avoir des beaux cheveux, ça passe aussi par l'hydratation et pour ça, rien de plus efficace que boire, boire et encore boire!

J'espère que cet article vous aura peut-être donné quelques idées. Et vous, quel est rituel de soin en matière de cheveux?

A bientôt les amis!


dimanche 13 mars 2016

Bonjour à tous,

Je vous retrouve avec plaisir (et beaucoup d'appréhension aussi) pour vous parler des raisons de mon absence pendant un mois. C'est sans doute l'article le plus difficile pour moi à rédiger. Il équivaut à peu près à se mettre nue devant vous tellement il est personnel. Mais je pense que je dois l'écrire comme une thérapie pour moi, et peut-être pour ceux qui vivent le même cauchemar sans oser en parler.

Ça fait déjà plusieurs années que j'ai développé un trouble du comportement, quelque chose qui m'empoisonne la vie et sur lequel je ne semble avoir aucun contrôle. Ce trouble, j'ai mis du temps à mettre des mots dessus: le trouble obsessionnel compulsif, familièrement le TOC. Dans mon cas, il ne se traduit pas par une nécessité absolue de prendre des douches dix fois par jour. Il ne se traduit pas non plus par le cliché que l'on imagine à devoir appuyer 10 fois sur un interrupteur. Le mien est plus méconnu que ça. Pour moi, il s'agit du TOC de vérification.

C'est venu insidieusement. Je crois que je l'ai traîné toute ma vie. Je me rappelle encore toute petite éprouver le besoin de remonter dans ma chambre vérifier que tout allait bien avant de partir. Mais c'était négligeable et ça me semblait tout à fait normal. Tant que j'ai vécu dans mon petit cocon familial, sans responsabilités, c'était tellement discret que c'est passé inaperçu.

Puis est venu le départ en Belgique et là, ces troubles dont je n'avais même pas conscience ont progressivement empiété sur ma vie. En gros, j'éprouve un besoin maladif de tout vérifier dans mon appartement avant de partir, ou même avant d'aller me coucher. Ça parait bête dit comme ça, ça parait être un petit problème. D'ailleurs, j'arrivais plus ou moins à le gérer. Je me levais 45 minutes en avance et je finissais bien par quitter mon petit studio. Oui, parce que vérifier un petit studio de 20m2 me prenait 45 minutes. Je vérifiais tout: les prises, les plaques de cuisson, les robinets, les fenêtres, la porte... Et tout ça, en boucle 5 ou 6 fois minimum accompagnées de photos sur mon portable avant de partir, toujours soucieuse de n'avoir pas tout vérifié, soucieuse de ne pas retrouver mon petit chez-moi le soir, parce que j'aurais par inadvertance déclenché un incendie ou autre chose. 

C'était encore gérable, ça me pourrissait la vie, mais je le gérais. Pas si bien que ça en fait puisque je me rends compte maintenant de la foule de choses que je ne faisais pas tout simplement parce que quitter mon appartement relevait pour moi du parcours du combattant. J'ai séché des cours pour ça, j'ai refusé de partir voir mon copain quelques jours pour ça. Et j'en passe. 

Récemment, Monsieur BCC est parti deux semaines pour son travail. Un événement que lui et moi avons terriblement redouté, pas parce que nous avions peur d'être séparés, mais par peur que mes troubles m'empêchent purement et simplement de franchir le seuil de notre appartement. Au même moment, j'avais décidé de consulter une psychiatre. Elle m'a de suite mise sous traitement et m'a dès la première séance dit que ça prendrait du temps, beaucoup de temps, pour effacer ces comportements qui ont dicté absolument toute ma vie. J'ai donc été confronté début février à cette réalité. Les deux semaines que j'ai passé seule ont été extrêmement difficiles, plus que je n'aurais pu l'imaginer. C'était des crises de larmes tous les matins, des mensonges à ma famille et mes amis sur mes projets du week-end pour ne surtout pas avoir à mettre le nez dehors. Rien ne m'intéressait plus, puisque la seule chose qui comptait à mes yeux, c'était ce que j'ai nommé mes rituels. 

Finalement, ces deux semaines ont été une vraie bénédiction. Jusqu'ici, j'ai toujours pu me reposer sur Monsieur BCC pour éviter les situations à problème, tant et si bien que je ne m'y confrontais plus. La solitude a été pour moi un vrai électrochoc. J'ai été obligée de faire les choses que je craignais, de me prendre en main. 

Aujourd'hui, je sens quelques petits progrès. J'arrive à quitter ma voiture sans vérifier 10 fois chaque porte, les phares et sans me torturer l'esprit. J'ai de petits projets le soir, tels que faire du sport, aller faire des courses, ce qui était inconcevable pour moi avant tant il me tardait de rentrer me cacher dans ma tanière. J'ose acheter des meubles, sans avoir peur que ça trouble mes rituels. Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour moi. 

Je sais que beaucoup ne comprendront pas que je ne sois pas capable de prendre le dessus, de raisonner et relativiser. J'accepte l'idée que vous ne me verrez plus de la même façon. Mais je prends le risque parce que plus de 2% de la population souffrirait de TOC, et seulement 1/3 se soigne. J'ai mis plusieurs années à comprendre que j'avais un problème, et encore quelques unes avant d'en parler. Toutes ces années gâchées, où mes troubles, en plus de s'amplifier, m'ont réellement pourri la vie. 

Il semble que ce soit du à un manque de sérotonine dans le cerveau, que ce manque m'empêche de fonctionner normalement. Il semble aussi selon ma psychiatre que je souffre d'un manque pathologique de capacité à lâcher prise, à me laisser aller. Dans tous les cas, j'ai un sacré travail à faire.

Alors, je veux juste dire aux personne qui, par hasard passeront par ici, et se reconnaîtraient dans ma description que ce n'est pas de leur faute. Raisonner n'amènera à rien, ce qu'il faut avant tout, c'est lâcher prise, comprendre que le TOC est une vraie pathologie comme peut l'être la grippe ou une entorse. Et surtout, il faut accepter de demander de l'aide à un médecin parce que vous ne pourrez jamais vous soigner tout seul, que ça ne s'améliorera pas et que chaque rituel renforcera encore le besoin que vous aurez de l'effectuer, encore et toujours. 

Et bien voilà, vous savez tout. J'espère que vous pourrez, si ce n'est comprendre, au moins respecter ma pathologie. J'ai encore un très long chemin à parcourir mais je vois petit à petit les barreaux de ma prison se fissurer. Je retrouve ma liberté, ma vie et moi même. En clair, je recommence à vivre. 

J'espère que vous serez là pour assister à ma renaissance. En tout cas, si ça vous intéresse, je vous donnerai des nouvelles dans quelques mois, pour savoir si j'ai finalement pu gérer le problème.

A bientôt les amis! 

lundi 7 mars 2016

Bonjour à tous,

Je reviens vers vous après une très longue absence pour laquelle je vous dois, je pense, une petite explication et pour ça, rien de mieux que de partager mon goûter avec vous. Mais tout d'abord, je voulais remercier ceux qui se sont inquiétés, sont venus prendre des nouvelles et je m'excuse tout particulièrement auprès de vous d'avoir ainsi disparu. (Hello Julie et Charlotte surtout!). Disparaître de cette façon était une chose que je m'étais promise de ne jamais faire. Je m'étais visiblement bien trompée.

Rien n'était planifié. Je ne me suis à aucun moment dit : « je vais faire un break ». C'est comme si, à un moment, j'avais décroché de ma propre vie. J'ai continué à faire les choses indispensables : aller travailler, faire le ménage, faire à manger... etc. Mais je me suis repliée sur moi-même, je n'avais simplement pas envie de parler ou d'écrire, à personne. Plus rien n'avait vraiment d'importance, surtout pas mon blog, ni la blogosphère de manière générale. Tout dans ma vie m'a tout à coup paru superficiel.

Je me suis promise d'être honnête avec vous et je me dois donc de vous le dire : oui je me suis posée la question d'arrêter ou non le blog. Je me sentais tellement étrangère à ce monde. Mais c'est en écrivant ce post que je me rend compte à quel point c'est faux. Je suis heureuse à ce moment précis de vous écrire. Ça me fait du bien, tout simplement.

Alors que s'est-il passé en février ? Et bien, tout et rien à la fois. Monsieur BCC est parti quelques semaines pour son travail et ça a été un peu le déclencheur de tout ça. Non, non, je n'étais pas en mode pré-ado à déprimer pour quelques semaines d'absence, à pleurer en écoutant Coldplay. Le problème n'était pas tant le départ de Monsieur BCC que la solitude qui l'accompagnait et surtout, le retour de troubles comportementaux qui m'ont littéralement submergé lorsque je me suis retrouvé face à moi même. J'ai également commencé fin janvier à voir un psychiatre, ce que seul mon homme sait pour le moment. Je vous en parlerai plus profondément dans un prochain article parce que je veux vraiment que cette part de ma vie, une part ô combien importante, soit exprimée correctement. Je ne peux pas en parler entre deux lignes, je veux trouver les bons mots à mettre dessus.

Tout cet article pour quoi au final ? Loin de moi l'idée de faire pleurer dans les chaumières, je ne suis pas malheureuse, mais c'est vrai que j'ai traversé un petit passage à vide, nécessaire pour rebondir mais terriblement douloureux. En ce qui concerne mon retour, je ne sais pas quoi vous dire. Je sais juste que je veux écrire au gré de mes envies. M'autoriser parfois à ne pas écrire pendant 3 semaines mais écrire 3 articles la semaine suivante. J'ai besoin de cette liberté pour me reconstruire, et comme me l'a dit très justement mon amie Charlotte, ce ne serait pas bien d 'écrire si je n'en ai pas vraiment envie.

J'espère un jour arriver à vous donner le meilleur de moi même, une fréquence de publication régulière et dense. Mais pour ça, je dois d'abord prendre soin de moi. Je sais que vous le comprendrez.

En attendant, je vous embrasse fort et je vous remercie d'être encore présents malgré mon absence.

A très bientôt pour un prochain article qui sera beaucoup plus clair, je vous le promets ! 

jeudi 21 janvier 2016

Bonjour à tous,

J'ai choisi aujourd'hui de parler avec vous des raisons qui m'ont fait supprimer mon compte Facebook il y a un peu plus d'un mois maintenant, mais aussi du bilan que j'en retire. Sans plus attendre, voici les raisons principales :

1- Repartir à zéro
Je n'ai jamais été moi-même, en tout cas, pas jusqu'à ce que je rencontre monsieur BCC qui m'a permise de me détacher de l'image que je donnais jusqu'ici aux gens pour vivre tel que je l'entendais. J'ai appris à faire mes propres choix, à vivre comme je le souhaite et à l'assumer... du moins le plus souvent. Parce que dès que je me connectais sur facebook, que je revoyais les vieilles photos, que les gens me contactaient, je redevenais la Justine de l'époque. Je n'étais que le miroir de ce que les gens attendaient de moi. Alors, même si je sais que supprimer mon facebook ne remplacera jamais le travail que j'ai à faire sur moi même pour me trouver, ça aide quand même sacrément de ne pas avoir de pense-bêtes qui me ramènent perpétuellement à la case départ.

2- Couper les ponts avec de vieilles connaissances
Pour moi, ça a été la goutte d'eau. Ca me trottait dans la tête depuis bien longtemps mais il y a eu ce message. Une notification que j'ai consulté et cette habituelle boule au ventre lorsque j'ai vu qui m'avait contacté. Ce n'était que des rapports courtois, comme toujours. Et pourtant, être sur facebook, donne à des gens que l'on préférerait éviter un pouvoir : celui de nous contacter en permanence. De manière plus générale, je ne supportais plus de savoir que des gens dont je me fiche éperdument et dont je me suis complètement détachée pouvaient à tout moment décider de « prendre des nouvelles », ce qu'il faut traduire par « ma vieille, je suis avide de ragots et j'aimerais bien voir si ta vie vaut mieux que la mienne ». 

3- Protéger ma vie privée
Je n'ai jamais partagé beaucoup d'informations sur facebook, presque aucune en fait, hormis les événements marquants de ma vie (comprendre par là : les événements qui me mettent en valeur). Sauf que Facebook, c'est une gigantesque toile d'araignée, un piège au réseau ramifié et sur lequel on perd complètement le contrôle. Qui ne s'est jamais dit à un moment « oh pitié, faites que ça n'arrive pas sur Facebook »  en voyant une photo compromettante ? Qui n'a jamais été surpris que des « amis » diffusent une information sur eux-même en dévoilant  du meme coup notre propre vie du type "super soirée avec trucmuche, monsieurX et machinchose ?" Bref, donner du grain à moudre à des gens assoiffés de commérages bien malgré moi me rendait folle.

4- Ne plus commérer
Bon j'avoue tout, je suis une commère de nature. Pas spécialement que j'aime médire. Non, j'aime savoir. Avoir des informations sur tout et tout le monde, j'aime bien ça. Alors forcément, quand un réseau social m'offre cette espèce de gazette hebdomadaire des plus gros ragots de ceux qui ont un jour croisé mon chemin, vous pensez bien que je suis cliente. Un peu trop sans doute puisqu'il m'arrivait parfois de naviguer de profil en profil, cherchant l'information qui me confortera dans l'idée que « ma vie semble bien plus amusante que celle des autres » les meilleurs jours ou qu'au contraire, j'ai raison de me plaindre puisque « les autres ont l'air d'avoir une vie plus sympa que la mienne ». En un mot, je me servais de l'image déformée que les gens nous donnaient de leurs vies pour nourrir un rapport complètement malsain avec les autres et avec moi-même. J'ai plusieurs fois pris conscience de ça, mais je suis toujours retournée inlassablement à mes vieux démons. J'en suis donc arrivée à la conclusion que seule une décision radicale me permettrait de changer.

5- Me protéger
Quitter Facebook a été pour moi un moyen de me protéger des images et informations que je ne souhaitais pas voir. Les images trash à seul but de choquer pour faire réagir, c'était devenu mon quotidien. J'en dénombrais au moins 5 ou 6 par jour et ces images résonnaient ensuite en moi, perturbant mes pensées et mon sommeil.

6- Simplifier mes rapports avec les autres
Chacun de nous a dans sa vie un ou plusieurs pot de colle. Celui qui croit que parce que vous avez consenti dans un moment de faiblesse à lui donner des nouvelles ou que vous avez échangé 2 mots avec lui à une soirée, vous allez devenir « BFF » et vous ajoute avant que vous ayez pu dire « ouf ». Ou il y a encore ces collègues (et dans les pires cas le patron) qui vous ajoutent sans prévenir, ces clients (ou patients dans mon cas) que vous vous sentez obligés d'accepter et qui débarquent tout droit dans votre vie privée. Vos années lycée, votre sortie chez votre grand-mère ou l'anecdote que vos amis jugent bon de partager, deviennent les conversations du lundi matin à la machine à café. Et puis, il y a toujours cette question « comment ne pas accepter l'invitation sans heurter la personne ? Comment poser des limites ? ». Je n'y ai personnellement encore apporté aucune réponse, aucune qui me satisfasse en tout cas.

7- Vivre pour moi
Alors, là, on rejoint un peu les points 3 et 4. Ne plus se soucier de ce qui sera ou non diffusé, ne plus chercher à se comparer à la vie des autres... Et bien ça aide grandement à se satisfaire de ce qu'on a et à simplement profiter tout en se détachant du regard des gens. A expérimenter de toute urgence !

8 – Ne plus perdre mon temps
Facebook est vite devenu pour moi un moyen de procrastiner. Passer de profil en profil, jouer à des jeux sans intêret, regarder les photos d'une personne que l'on a pas vu depuis 10 ans et qu'on ne reverra jamais... Toutes ces activités qui, mises bout-à-bout, sont bien plus chronophages qu'on ne l'imagine.

(9- Ne plus recevoir de notifications en permanence)
Bon ça, c'est le petit bonus mais les notifications « candy crush », « superferme » and co, me mettaient dans un état proche de la démence. Rassurez moi, vous aussi non? 

Est-ce que je survis ?
Et bien la réponse est oui ! Je n'ai absolument aucun regrets. La première semaine a été très étrange, d'une part parce que j'ai du faire face aux réactions « mais t'es folle, comment tu vas faire ? » et d'autre part, parce que j'avais l'impression de louper des informations. Puis j'ai pris du recul et je me suis rendue compte que ces informations n'avaient rien de vitales, que finalement voir si Gertrude a accouché ou si jean-paul a déménagé ne changeait rien à ma vie puisque je n'avais pas d'avantage envie de les recontacter. J'ai appris à prendre du recul par rapport à ce que j'avais ou non besoin de savoir. Seul bémol : ces groupes d'étudiants auxquels je n'ai plus accès et qui m'envoyaient les infos directement sur un plateau. Autant vous dire que dans la balance les « pour » ont largement dépassé les « contre » et que je n'ai absolument plus envie de revenir en arrière.

Et vous, quel est votre rapport à Facebook ? 

dimanche 17 janvier 2016

Bonjour à tous, 
Me revoici pour partager avec vous ma recette de tourte aux champignons, sans doute ma meilleure trouvaille depuis très longtemps. Dans ma quête de recettes diététiques, et en total refus des brocolis vapeur et autres réjouissances, j'avais trouvé cette recette sur Weight Watchers que j'ai ensuite remanié à ma sauce. C'est finalement devenu l'un de mes plats préférés et j'ai donc eu à cœur de vous en montrer la recette. 



Ingrédients:

- Deux pâtes feuilletées
- 800g de champignons de Paris 
- 2 pots de fromage blanc 
- Persil (personnellement, j'en mets une bonne poignée, 
ça donne énormément de goût à la recette)
- 100g de gruyère râpé
- 1 jaune d'oeuf
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- Sel et poivre

Recette: 

- Laver et éplucher les champignons
- Faire revenir les champignons dans l'huile d'olive à couvert jusqu'à disparition de l'eau dans la casserole puis retirer du feu
- Ajouter directement dans la casserole les fromages blancs, le persil, le gruyère, le sel et le poivre
- Étaler l'une des pâtes sur une plaque allant au four. Poser dessus la préparation de champignons au dessus et reposer la deuxième pâte dessus. Fermer  les deux pâtes ensemble en repliant les bords l'un sur l'autre (oh comme c'est dur à expliquer!!)
- Etaler le jaune d'oeuf sur la tourte avec un pinceau culinaire ou une cuillère
- Faire cuire au four préchauffé pendant 30 minutes à 180°.

Il n'y a plus qu'à déguster!

Bon appétit les amis! N'oubliez pas de me donner votre avis si vous vous lancez! 

A bientôt! 

jeudi 14 janvier 2016

Bonjour à tous,

Je vous vois déjà râler à la lecture du titre de cet article. Il paraît que les wishlists ne sont pas du goût de tous, que des blogueuses en profitent pour se faire de l'argent (ne me demandez pas comment, je n'en sais vraiment rien). Et pourtant, moi, j'aime ce genre d'article puisqu'ils permettent, je trouve, non seulement de faire de jolies découvertes mais qu'en plus, ils en disent long sur la personne qui l'a écrite.

J'ai longtemps hésité à lancer cette petite rubrique que vous retrouverez une fois par mois. Puis j'ai craqué. J'ai envie d'avoir vos avis et vos retours sur les choses qui me font envie avant que je ne les achète. J'ai aussi envie de vous faire découvrir des choses que vous pourriez vouloir aussi. J'espère juste que vous aimerez autant que moi ce type d'articles.

  1. Bottes de Georgia Rose  (139 euros)
Et vous, quelle est votre wishlist du mois ? Connaissez vous les produits dont je vous parle au dessus ?

A très vite les amis ! 

dimanche 10 janvier 2016

Bonjour à tous,

Il paraît que « mieux vaut tard que jamais ». C'est donc avec beaucoup de retard que je publie (enfin!) le swap que j'ai fait avec ma copine Julie (Happy Swallow) sur le thème de Noël. Julie avait en effet mis en place un Swap sur son blog auquel j'ai participé avec grand plaisir. La limite de dépense était de 30 euros. 

Je ne pouvais commencer autrement que par la jolie carte réalisée par Julie elle-même ! Et comme si elle ne venait pas déjà de m'en mettre plein la vue, elle m'a achevé avec son essai d'enveloppe en origami. Une vraie réussite et surtout une attention adorable !


Ce swap aura aussi été l'occasion de passer du côté des vraies blogueuses beauté avec l'arrivée de mes premières Yankee Candle dont l'odeur est un vrai régal et que, comme Julie, je n'ose pas brûler, profitant de leur bonne odeur au maximum.


En parlant de bonne odeur, il faut aussi que l'on parle de l'incroyable gel douche que j'ai reçu. Sauf erreur de ma part, il s'agit d'une série limitée réalisée par un pâtissier. Son parfum macaron/melon est un délice absolu, et colle parfaitement à mon goût pour les odeurs fruitées. Encore une fois, Julie a fait mouche. Les petites boites que vous voyez à côté sont des petites friandises vietnamiennes très sympas. Je n'en attendais pas moins de Julie, étant donné son goût pour les voyages.


Mais elle ne s'est pas arrêtée là puisque de jolis sucres d'orge sont aussi venus satisfaire ma gourmandise. (Et là où Julie est très forte, c'est qu'elle en a systématiquement mis 2, évitant les scènes de ménage avec Monsieur BCC). Sur la même photo et devant cet emballage adorable de « the body shop », on retrouve un joli petit savon que je garde pour les voyages et surtout un beurre pour les lèvres absolument parfait. La texture et l'odeur de ce petit produit sont incroyables. Une vraie découverte! 


Julie a aussi pu satisfaire ma passion pour les thés de toute sorte avec cet infuseur très sympa et ces deux thés que je n'ai en revanche, pas encore goûté !


Enfin, pour finir de me séduire, elle a aussi ajouté de jolies décos de noel (que je n'essaierai que l'année prochaine puisque, chaton oblige, pas de sapin cette année!) et ces incroyables échantillons que je teste petit à petit mais dont le rouge à lèvre AgnèsB couleur Fraise est déjà un énorme coup de cœur (que je me rachèterais même si on pouvait encore le trouver en France... ) !


Merci encore à Julie pour tous les jolis cadeaux qu'elle m'a envoyé !

Vous pourrez aussi retrouver ici ce que j'ai envoyé à Julie !

Dites-moi, aimeriez-vous que je mette en place un petit swap sur le blog? A très vite les amis ! 

jeudi 7 janvier 2016

Bonjour à tous,

Ça faisait très longtemps que ça me trottait dans la tête, et enfin, je me lance. Vous retrouverez donc chaque mois une sélection Etsy minutieusement sélectionnée selon un thème par mois. N 'hésitez d'ailleurs pas à me donner des thèmes en commentaires, si vous voulez que j'en développe un en particulier.

Ce mois-ci j'ai choisi le thème Cocooning, mon envie du moment !

J'espère que cette première sélection vous aura plu.

A très vite les amis !

dimanche 3 janvier 2016

Bonjour à tous,

Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui, en 2016, pour un article que j'étais terriblement pressée de vous écrire.

L'année 2015 se termine et j'ai le vertige quand je pense à tout ce qu'il s'y est passé. La création de mon blog, mon diplôme, mon premier travail, le début d'une vie à  deux avec M. BCC, son concours réussi, nos chats.... Oui, l'année 2015 a été riche.

L'année 2016 s'annonce un peu moins mouvementée, mais d'autres rebondissements sont tout de même en préparation, parmi lesquels la recherche d'un nouveau travail et d'un nouvel appartement dans quelques mois puisque nous allons vivre, au moins quelques temps, à Bordeaux.

En ce qui concerne le blog, j'ai l'impression d'apprendre chaque jour de nouvelles choses. Je trouve petit à petit mon équilibre, j'ai l'impression de progresser, même si vous ne le voyez peut-être pas ! J'ai débuté ce blog parce que je voulais pouvoir me changer les idées de mon quotidien, je voulais me créer ma petite bulle personnelle, un espace rien qu'à moi. Je ne pensais même pas être lue, et plus de 7000 visites plus tard, je vois que je me suis trompée.

Beautycookandco est un mini-blog, et je ne tiens pas à ce que ça change. D'ailleurs, je ne pense même pas que j'y arriverais si je le voulais. Mais je veux que ce blog soit le nôtre, que l'on puisse y échanger encore plus qu'on ne le fait en ce moment. C'est pour ça que j'ai décidé de changer quelques-unes de nos petites habitudes. Nous passerons donc désormais à deux publications par semaine : le jeudi et le dimanche. Je vais également m'astreindre à une ligne éditoriale (oh que ça fait pro!) plus claire : écrire moins selon mon humeur du jour mais proposer un contenu cohérent.

Tous les mois, vous retrouverez donc des petites rubriques sur la cuisine et la beauté. Mais je compte ajouter à ça une sélection Etsy, ma wishlist sur des sujets variés et mes articles coup de cœur du mois.

Voilà donc pour les changements du blog et de ma vie.

A vous maintenant : Comment s'est passée votre année 2015 ? Qu'est ce qu'il s'y est produit ? Et surtout, quels sont vos projets de 2016 ? En tout cas, je vous souhaite à tous une très bonne année 2016.

Je vous embrasse, et à très vite les amis. 

dimanche 27 décembre 2015

Bonjour à tous,

me revoilà aujourd'hui pour la suite d'un article qui, à ma grande surprise, vous avait beaucoup intéressé : les raisons de l'arrêt de ma pilule. Vous avez été nombreuses à réagir, à me raconter vos expériences et je vous en remercie. J'ai vu que vous aussi, vous connaissez quelques déboires avec la pilule, ou encore que d'autres se posent autant de questions que moi à l'époque. C'est donc tout naturellement que vous avez souhaité que je vous donne un retour sur mon expérience. Je m'exécute aujourd'hui, six mois après l'arrêt de ma pilule.
Je dois tout de suite vous dire qu'il y a eu des avantages, comme des inconvénients.

Les + :
  • J'ai perdu du poids. En effet, dès le premier mois d'arrêt, j'ai perdu 6kg en un mois, sans faire d'efforts particuliers. Je ne perds plus trop pour le moment, mais je remarque que mon poids ne joue plus aux montagnes russes comme avant. Je prends du poids beaucoup moins facilement, et ça, c'est un vrai soulagement !
  • J'ai moins de boutons. Bon alors là, pour être honnête, j'ai eu un petit retour de bâton les deux premiers mois d'arrêt puis ça s'est tassé et maintenant, j'ai moins de boutons qu'avec ma pilule.
  • La fréquence et l'intensité de mes migraines ont diminué. Je tournais à environ 3 migraines par semaine depuis 5 ans. Depuis que j'ai arrêté, je n'ai de migraines qu'une fois dans le mois, ce qui correspond à l'arrivée de mes règles. Franchement, ça me change vraiment la vie. Du coup, petit bonus: j'ai pu diminuer ma consommation de médicaments liés aux migraines.
  • Fini la psychose « Monsieur BCC, tu m'as vu prendre ma pilule ? » ! Et ça, je crois que mon homme apprécie.
  • Je me suis retrouvée. Vous connaissez l'expression : « souvent femme varie. » ? Ben, ça, c'était moi sous pilule. Je remarque que je suis plus mesurée dans mes réactions, moins émotive, moins fragile. Bref, je gère bien mieux mes émotions. Et ça aussi, je pense que M. BCC savoure !

Les - :
  • Mes règles sont devenues un peu imprévisibles. Au départ, j'avais des tendances à avoir quelques saignements entre mes cycles, donc bonjour la parano! Maintenant, ça commence à bien se réguler. C'est moins précis que lorsque je prenais la pilule, mas je peux prévoir à 2 ou 3 jours prêts quand Dame Nature va venir me rendre visite!
  • Mes règles me font beaucoup plus souffrir. Ça, c'est une très mauvaise surprise par contre parce qu'au delà du mal de ventre habituel, j'ai surtout la poitrine très douloureuse, tellement que le frottement du T-shirt sur ma peau est déjà désagréable. 
  • La contraception est moins sure. Du coup, chaque retard de règles donne lieu à des petites inquiétudes. 

Vous l'aurez compris, le constat n'est pas tout rose mais je ne regrette absolument pas et je referais ce choix sans hésiter. Je crois que ça doit être une décision bien réfléchie, il faut savoir que vous rencontrerez des désagréments, qu'il va parfois falloir y croire et s'accrocher. En un mot, pour arrêter, il faut être bien décidée. Mais, croyez-moi, ça vaut le coup.

J'espère que cet article vous aura un peu renseigné. N'hésitez pas à réagir ou à me poser d'autres questions si besoin.

En attendant, je vous dis à très vite les amis !

dimanche 20 décembre 2015

Bonjour à tous,

Me revoici pour un article beauté ! (Il était temps me direz-vous.) Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d' Aquaria Thermal de Vichy.

Il s'agit d'une crème hydratante dont la durée d'action annoncée serait de 48h. Sans paraben et hypoallergénique, cette crème se destine tout particulièrement aux peaux sensibles et sèches.

Bon je l'avoue, je ne suis pas la cible visée par cette crème puisque je n'ai pas particulièrement la peau fragile et surtout, que j'ai plutôt une peau mixte avec des zones très sèches et d'autres plus grasses (vous comprenez mon problème pour trouver une crème adaptée?). Mais j'ai quand même  été agréablement surprise (au départ) par cette petite crème que j'ai eu envie d'essayer.

Tout d'abord, je trouve le packaging plutôt sympa, d'autant que sa teinte bleutée colle parfaitement à la période hivernale. En plus de ça, la crème n'a pas d'odeurs trop fortes, odeurs que j'apprécie pour l'hydratation du corps mais que j'ai du mal à supporter pour le visage. Quant à sa texture, c'est encore une belle surprise : assez liquide pour s'appliquer facilement, mais pas assez pour laisser une peau brillante (et collante) pas très agréable. En revanche, il faut quand même mettre pas mal de matière pour une application, donc le tube se vide très vite. 

En ce qui concerne l'effet hydratant, je suis plutôt contente de ses performances, puisque je n'ai pas eu, comme souvent quand le froid arrive, des petites plaques de zones sèches. Par contre, je serais très étonnée qu'elle convienne, comme promis, à des peaux très sèches. De la même façon, je suis sceptique quant à l'effet 48h. Ce n'est pas par rapport à cette crème en particulier, mais est-il possible qu'une crème hydrate réellement bien deux jours durant sachant tout ce par quoi notre peau passe en une journée !?

Enfin, la composition de cette crème est quand même très loin d'être clean (cyclohexasiloxane ou dimethicone par exemple, tout deux des silicones). 

Bilan pour cette crème : elle fait son boulot mais on est très loin du coup de cœur et sa composition me laisse un tel goût amer que je ne la rachèterai pas. D'autant que 15 euros pour une crème potentiellement nocive, ça m'embête un peu. 

Et vous, l'avez-vous déjà essayé ?

A bientôt les amis. 

dimanche 13 décembre 2015

Bonjour à tous, 

Aujourd'hui, j'ai eu envie de partager avec vous une recette (on n'y croyait plus non?) que j'ai découverte récemment qui en plus d'être bonne et végétarienne, fait son petit effet:

Un cake figue/chèvre


J'ai fait un petit mix de plusieurs recettes trouvées pour créer la mienne, j'espère que cette recette très simple vous plaira autant qu'à moi. 

Ingrédients:
100 g de figues séchées
1 bûchette de fromage de chèvre assez sec
 (type Ste Maure ou pourquoi pas un rocamadour)
100 g de gruyère rapé
150 ml de lait
3 oeufs
150 g de farine
100 ml d'huile 
1 sachet de levure

Recette:

- Mettre le four à préchauffer
- Beurrer (et fariner si le moule accroche) un moule à cake
- Mélanger dans un saladier les oeufs, la farine, la levure, le lait, l'huile et le gruyère
- Couper le fromage et les figues en petits morceaux et les ajouter au mélange précédent
- Verser dans le moule à cake et mettre au four 30 à 40 minutes à 180 °
Pour savoir si le cake est cuit, il suffit de planter un couteau dedans. S'il ressort  propre, c'est cuit.

Bon appétit! 

A très vite les amis!